Le trek atlantique est particulièrement adapté aux familles, étant donné le peu de dénivelés, l’omniprésence de l’océan et des plages, la possibilité de monter à dromadaire ou sur un âne aux haltes.
Il peut être réalisé durant toute l’année et est particulièrement propice l’été quand il faut chaud à l’intérieur du pays !
Ce trek privatif est entièrement adaptable dans son sens, sa durée, la logistique, les animaux, le choix des formules d'hébergement : donc n'hésitez pas à nous faire part de vos desiderata.
Le programme ci-dessous est donc donné à titre purement indicatif.
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Jour1 |
Plage de Imsouane
- Transfert en taxi d’Agadir ou de Marrakech à Imsouane (respectivement 2H et 4H de route), un petit port de pêche et une plage fort à la mode parmi les surfers
- Hébergement de votre choix à Imsouane
- Rencontre avec votre guide
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Jour2 |
Imsouane – Amardiz (+ 300 m, 5 H)
- En quittant Imsouane, le sentier sinueux caracole d’une ravine à l’autre à mi-hauteur de collines peu élevées bordant l’océan, recouvertes d’une végétation basse épineuse qui nécessite bien le port d’un pantalon long.
- Nous faisons halte dans la cabane de fortune d’un pêcheur de moule pour partager un thé et échanger les dernières nouvelles. La dégustation de moules est envisageable en saison, c’est-à-dire de décembre à avril.
- Le plateau prend un peu d’altitude et la progression se fait désormais en bordure de falaise, agrémentée de quelques curiosités rocheuses.
- Nous pique-niquons sur un balcon naturel fort agréable, en surplomb des vagues.
- S’en suit une belle plage, qui s’étend au pied du village haut-perché de Tilit.
- En s’éloignant de la plage, la sente passe par une source, quelques bassins et un bouquet de palmiers.
- La suite est aisée, sur terrain plat entre mer et collines, à travers une végétation variée de lavande, de salicorne et d’arganiers.
- Face à un beau cirque montagneux, les plages deviennent moins fréquentées par les pêcheurs, donc plus sauvages… et plus propres ! Les vagues viennent se fracasser contre une côte déchiquetée qui ne manque pas d’intérêt. Nous « perdons » un peu de temps à observer et approcher une bande d’ibis chauves.
- Comme nous avons multiplié les haltes baignades – photos – observation – méditation, nous parvenons au petit village de pêche d’Amardiz en fin d’après-midi, peu animé et qui s’apparente davantage à un ensemble de hangars /garages à barques. Seuls un forgeron qui s’active devant son atelier et un pêcheur qui recoud des filets sur la plage. Le soleil se met déjà à décliner et enflamme la superbe falaise légèrement arquée qui longe une plage seulement franchissable à marée basse. Un très beau final pour cette première journée de trekking.
- On monte le bivouac en contre-haut du village, sur le dôme d’une colline panoramique.
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Jour3 |
Amardiz – Tadefna (+ 250 m, 5 H)
- Longue progression le long d’une paroi montagneuse tout en dominant en permanence le ressac de l’océan.
- Spectaculaire arrivée sur la plage de sable en forme de croissant qui s’étire au pied de la Zaouia Timizguida Ouftas, remarquable par son marabout blanc étincelant.
- De là la grimpette en plein soleil jusqu’au plateau offre tout le long, au travers des arganiers des vues fantastiques sur l’Atlantique, la plage, la zaouia.
- Sur le rebord du plateau serpente une large piste 4x4 dispensant peu d’ombre et assez monotone, mais permettant un panorama continu sur le bleu de l’océan et les falaises escarpées.
- Une chouette dune couverte de pins offre un panorama incomparable sur l’immense plage de Tadefna. Nous y demeurons un bon moment pour profiter de la vue et de la quiétude des lieux.
- Une longue randonnée sur la plage au bord de l’eau permet d’atteindre le petit port de pêche de Tadefna, niché à l’extrémité opposée. Nous nous y ravitaillerons et y dégoterons de quoi nous offrir ce soir une bonne grillade de sardines.
- Nous établissons le bivouac sauvage dans des dunettes à l’écart du village et en retrait de la plage, à proximité d’une vaste nappe d’eau douce autour de laquelle une végétation dense d’arbustes a pu se développer.
- Au coucher du soleil, l’enfilade des maisons de pêcheurs et des hangars à barques, avec à l’avant plan une multitude de ces barques en bois toutes peintes en bleu, est du plus bel effet.
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Jour4 |
Tadefna – Sidi Ahmed Assayh (+ 400 m, 5 H)
- Depuis le village une ascension assez raide d’une petite gorge verdoyante permet de revenir sur le plateau dominant l’océan. Le trek se poursuit à travers champs et villages berbères.
- A l’arrivée à hauteur de l’oued suivant, la sente plonge à nouveau vers la plage, demandant une certaine vigilance mais permettant aussi des vues panoramiques variées sur la côte.
- En bas, une grosse dune doit être désescaladée pour fouler le sol de la plage, ce qui est assez grisant. Une vache incongrue s’y promène en liberté !
- Dans la gorge de l’oued, un troupeau de vaches et un autre d’ânes attendent d’être abreuvés auprès d’un puits. Ce qu’on s’attèlera à faire, à la force des bras et en se relayant.
- La sente sinue ensuite à travers de hauts buissons d’où émerge subitement une dizaine de têtes de dromadaires !
- Le vent a tourné et souffle désormais du nord, apportant le froid. A l’abri néanmoins, la température reste élevée.
- Halte pique-nique sous le vent, à l’abri d’une maisonnette de pêcheur inoccupée, sur un promontoire panoramique.
- Le trek s’effectue désormais au niveau de l’océan en passant d’une petite plage et d’une crique déchiquetée à une autre. Quelques curiosités naturelles se succèdent, avec notamment de petites arches.
- On parvient à une longue et belle plage, en contre-bas du hameau de Sidi Ahmed Assayh. Quelques cordons de dunes, une source, une petite gorge encaissée… tout cela forme un ensemble naturel très sympa, mais le vent nous oblige à chercher un endroit de bivouac plus à l’intérieur des terres et sous la protection des arganiers. Nous y rejoignons notre dromadaire de bât qui a emprunté un chemin plus aisé et plus direct. Le campement peut être monté et le tagine mis à cuire…
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Jour5 |
Sidi Ahmed assayh – Sidi Mbarek (+ 150 m, 5 H)
- La journée commence gentiment par la poursuite de la progression à même la plage à marée basse, jusqu’à un autre village de pêche.
- C’est ensuite une longue balade sur une côte fortement déchiquetée, durant laquelle on multiplie les pauses pour écouter les vagues rugir ou regarder un pêcheur œuvrer.
- A l’embouchure d’un petit oued, le vent et l’eau ont sculpté dans la falaise une véritable œuvre d’art. L’endroit regorge de surprises. En poursuivant le long de la base de la falaise, on parvient à une cavité conduisant à une véritable grotte puis une arche naturelle secrète ! A l’autre extrémité de la petite plage, une étonnante source jaillit au pied de la falaise et pratiquement au niveau de l’océan.
- A force de déambuler sur des mamelons sablonneux à la végétation basse, on parvient à la plage de Mbarek. Là, une grosse dune barre presque l’embouchure de l’oued et l’accès à la gorge où serpente un ruisseau. La gorge s’évase alors subitement et dévoile une inattendue succession de cascades. Le contraste entre la dune et la verdeur de l’herbe entourant la cataracte est pour le moins surprenant. L’endroit est idéal pour le bivouac.
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Jour6 |
Sidi Mbarek – Sidi Kaouki (+ 50 m, 3 H)
- Aujourd’hui nous allons pouvoir avancer en permanence en compagnie de notre dromadaire et de son chamelier, puis nous n’avons plus que deux immenses plages à arpenter, bordée de-ci de-là par quelques dunes éparses.
- Sidi Kaouki marque la fin du trek. Il s’agit d’une modeste station balnéaire nonchalante au sud d’Essaouira ou plutôt d’un gros hameau de camps de surf. On peut y séjourner en auberge sinon se faire transférer à l’hébergement de son choix à Essaouira, à une quinzaine de kilomètres de là.
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Jour7 |
Essaouira
- On peut imaginer de profiter de cette journée pour visiter les fortifications, le port, la médina et la plage d’Essaouira, avant de regagner en fin de journée ou le lendemain Marrakech ou Agadir.
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(*) Programme donné à titre indicatif, agencé en fonction de vos préférences et des contraintes locales |